Découvrez les paroles de la chanson « C'est en septembre » de Gilbert Bécaud, accompagnées des explications de leur signification, d’anecdotes et de contexte.
Paroles de la chanson
Les oliviers baissent les bras
Les raisins rougissent du nez
Et le sable est devenu froid
Oh blanc soleil
Maitres baigneurs et saisonniers
Retournent à leurs vrais métiers
Et les santons seront sculptés
Avant Noël
C'est en septembre
Quand les voiliers sont dévoilés
Et que la plage, tremblent sous l'ombre
D'un automne débronzé
C'est en septembre
Que l'on peut vivre pour de vrai
En été mon pays à moi
En été c'est n'importe quoi
Les caravanes le camping-gaz
Au grand soleil
La grande foire aux illusions
Les slips trop courts, les shorts trop longs
Les hollandaises et leurs melons
De cavaillon
C'est en septembre
Quand l'été remet ses souliers
Et que la plage est comme un ventre
Que personne n'a touché
C'est en septembre
Que mon pays peut respirer
Pays de mes jeunes années
Là où mon père est enterré
Mon école était chauffée
Au grand soleil
Au mois de mai, moi je m'en vais
Et je te laisse aux étrangers
Pour aller faire l'étranger moi-même
Sous d'autres ciels
Mais en septembre
Quand je reviens où je suis né
Et que ma plage me reconnaît
Ouvre des bras de fiancée
C'est en septembre
Que je me fais la bonne année
C'est en septembre
Que je m'endors sous l'olivier
Explication des paroles de C’est en septembre de Gilbert Bécaud
Les paroles de la chanson « C’est en septembre » de Gilbert Bécaud décrivent de façon poétique les changements de saison et la nostalgie de l’été qui s’efface peu à peu pour laisser place à l’automne.
Le début de la chanson évoque la fin de l’été, avec les oliviers qui « baissent les bras » et les raisins qui rougissent, indiquant que l’automne approche. Le contraste entre la chaleur estivale et la fraîcheur du sable désormais froid est palpable. Les baigneurs et saisonniers retournent à leurs activités habituelles, signifiant la fin des vacances estivales.
La chanson évoque également la période de septembre comme un moment de retour à la réalité. Les voiliers sont rangés, la plage est désertée et l’automne « débronzé » s’installe, symbolisant la transition entre les saisons. C’est le moment où l’on peut « vivre pour de vrai », laissant derrière les illusions de l’été.
Gilbert Bécaud évoque ensuite l’été comme une période de légèreté et de vacances, avec les images des caravanes, du camping-gaz, des shorts trop longs et des melons de Cavaillon. Cette ambiance estivale est contrastée avec le sérieux et la tranquillité de septembre, où l’on peut enfin respirer et retrouver un certain calme.
La chanson aborde également le thème de la nostalgie et du retour aux sources. Le narrateur évoque son pays, ses jeunes années, son père enterré là-bas. La plage devient un lieu chargé de souvenirs, accueillant le narrateur comme une fiancée. Le mois de septembre est ainsi le moment propice pour se ressourcer, se retrouver et se reconnecter avec ses racines.
Enfin, la chanson se termine sur une note intimiste et paisible, avec le narrateur s’endormant sous un olivier, symbole de tranquillité et de sérénité. « C’est en septembre » évoque ainsi la fin d’un cycle, le passage d’une saison à une autre, mais aussi le renouveau et la possibilité de recommencer.
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