Les chansons de Prévert me reviennent
De tous les souffleurs de vers…laine
Du vieux Ferré les cris la tempête
Boris Vian s'écrit à la trompette
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
De musique et de poésie
Les marchands de malappris
Qui d'ailleurs ont déjà tout pris
Viennent vendre leurs habits en librairie
En librairie en librairie
Si tendre soit la nuit
Elle passe
Oh ma Zelda c'est fini Montparnasse
Miles Davis qui sonne sa Greco
Tous les monts y sonnent leur Nico
Rive Gauche à Paris
Oh mon île Oh mon pays
De musique et de poésie
D'art et de liberté éprise
Elle s'est fait prendre, elle est prise
Elle va mourir quoi qu'on en dise
Et ma chanson la mélancolise
La vie c'est du théâtre et des souvenirs
Et nous sommes opiniâtres à ne pas mourir
A traîner sur les berges venez voir
On dirait Jane et Serge sur le pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
Adieu le jazz adieu la nuit
Un état dans l'état d'esprit
Traité par le mépris
Comme le Québec par les Etats-Unis
Comme nous aussi
Ah ! le mépris ah ! le mépris
Explication des paroles
La chanson « Rive gauche » d’Alain Souchon est une ode nostalgique à l’esprit bohème et artistique de la rive gauche de Paris dans les années 70. Les paroles évoquent la liberté, la créativité et l’insouciance qui caractérisaient ce quartier emblématique de la capitale française.
Alain Souchon y décrit avec tendresse les cafés animés, les artistes en quête d’inspiration, les discussions passionnées et les soirées qui s’éternisent. Il évoque également l’amour et la complicité qui se tissent entre les habitants de ce quartier cosmopolite et bouillonnant.
Cette chanson est un hommage à un Paris bohème et authentique qui a depuis bien changé, mais dont l’esprit résonne toujours dans le cœur de ceux qui l’ont connu.
Une anecdote intéressante à propos de cette chanson est que Alain Souchon s’est inspiré de ses propres souvenirs et expériences pour écrire les paroles. Il a lui-même vécu à Paris dans les années 70 et a été témoin de l’effervescence culturelle et artistique de la rive gauche.