Ça s'passe boul'vard Haussman à cinq heures
Elle sent venir une larme de son coeur
D'un revers de la main elle l'efface
Des fois on sait pas bien c'qui s'passe
Pourquoi ces rivières
Soudain sur les joues qui coulent
Dans la fourmilière
C'est l'ultra moderne solitude
Ça s'passe à Manhattan dans un coeur
Il sent monter une vague des profondeurs
Pourtant j'ai des amis sans bye-bye
Du soleil un amour du travail
Pourquoi ces rivières
Soudain sur les joues qui coulent
Dans la fourmilière
C'est l'ultra moderne solitude
Ça s'passe partout dans l'monde chaque seconde
Des visages tout d'un coup s'inondent
Un revers de la main efface
Des fois on sait pas bien c'qui s'passe
Pourquoi ces rivières
Soudain sur les joues qui coulent
Dans la fourmilière
C'est l'ultra moderne solitude
On a les panoplies les hangars
Les tempos les harmonies les guitares
On danse des étés entiers au soleil
Mais la musique est mouillée pareil
Pourquoi ces rivières
Soudain sur les joues qui coulent
Dans les yeux divers
Pourquoi ces rivières
Soudain sur les joues qui coulent
Dans la fourmilière
C'est l'ultra moderne solitude
Explication des paroles
« Ultra moderne solitude » est une chanson sortie en 1988 et interprétée par Alain Souchon. Les paroles de la chanson évoquent le sentiment de solitude et d’isolement que l’on peut ressentir à l’ère moderne, malgré la technologie et les connexions virtuelles.
Alain Souchon aborde des thèmes tels que la superficialité des relations, la difficulté de communiquer vraiment avec les autres, et la recherche d’authenticité dans un monde de plus en plus digitalisé. Les paroles sont à la fois mélancoliques et poétiques, reflétant le mal-être d’une génération confrontée à de nouveaux défis sociaux et technologiques.
Une anecdote intéressante à propos de cette chanson est que son titre a été inspiré par une affiche publicitaire pour des ordinateurs dans le métro parisien, mettant en avant l’idée d’une « ultra moderne solitude » malgré la connectivité offerte par la technologie.
« Ultra moderne solitude » est devenue l’une des chansons emblématiques d’Alain Souchon et a marqué une génération par sa pertinence et sa sincérité dans l’exploration des sentiments de solitude et de déconnexion à l’époque contemporaine.