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Booba – Dolce Camara

By 15 avril 2025Booba

C'est ça qu'ils veulent
Mip-mip (Ouh, ouais)
C'est ça qu'ils veulent (I-Z-I, ouh, ouais)
On va leur donner (Ouh, ouais)
C'est ça qu'ils veulent (Ouh, ouais)
Okay

J'ai pas besoin d'parler, j'suis grand séducteur

Le shit c'est du filtré, la coke c'est du beurre

J'arrive plus à m'projeter, j'vois que le M-U-R

Sa mère, il est D-U-R

J'vais m'poser dans l'maki (Sale, okay)

Enterrer sous terre tous mes cellulaires

Piscine à débordement (Okay), pizza aux fruits de mer

J'aide les miens, ceux qui ont un crochet, fuck mon prochain

Avant d'prendre l'uppercut, tout l'monde a un projet, et puis tout s'éteint

Pour combattre l'empire, il m'faut R2-D2

France rime avec chance, j'crois en aucun des deux

Elle veut mon WhatsApp, mon numéro de chambre

J'ai la main dans ses cheveux, je tire, elle se cambre

J'finis sur son dos, précis comme Rondo, riche comme un Bongo, bang-bang

On les aime fraiches, bien michtos, qui savent accueillir comme Demdem

Plus on étouffe, plus c'est la ville, plus on est d'fous, plus c'est l'asile

À peine fini d'forniquer, j'me rhabille, les larmes sont halal, le sourire est kabyle

J'suis de l'ancienne fédé, sans enseigne piégé

OG BG, OG BG

Faites entrer toutes les caméras

Je suis beau, j'suis en Dolce Camara

J'suis de l'ancienne fédé, sans enseigne piégé

OG BG, OG BG

Faites entrer toutes les caméras

Je suis beau, j'suis en Dolce Camara

Eh (Ocho, Ocho)

J'descends du singe, j'les visser juste en bas d'la cité

Devant moi, t'es mimi, prends ton phone, insulte moi (Gros, c'est réel)

La technique à Ronnie, la ce-for à Seedorf

C'qu'ils font en dix années, bah, moi, ça m'prend six mois (Ouais, gros, c'est réel)

Cigare en che-bou quand j'arrive sur scène

La saga, la cité, Douk Saga en chef, ça dyab (Saga la cité)

Poto, ne crois même pas qu'on chôme, ça jobbe (La cité, la cité)

Y a d'la che-blan, d'la verte et du jaune, ça vend (Gros, c'est réel)

Le business est carré, la BAC fait des rondes (Ouh)

On encaisse, on rit aux nez des fédéraux (You-ouh-ouh-ouh)

La mère à Riolo, le père à Riolo (Ouh)

J'arrive en affranchi (Ouh, ouh), BG comme Liotta (En Dolce Camara)

J'fais la taille d'un yéti, l'argent du re-four, ouvre business en ïe-Tha (Gros, c'est réel)

Solo, j'paie dix teilles, les biatchs ont soif (92i, gros)

En Dolce Camara, dans costume en soie (Ocho)

Ils nous aiment pas mais sont obligés d'faire avec (Gang)

La ce-for des choses donne la vue aux aveugles (Yeah)

On est entourés d'faux, le 92i reste vrai (Bouh)

Le serveur met du D.U.C dans mon verre

D'la nouvelle géné comme USKY et Greenzer

OG BG, OG BG

Faites entrer toutes les caméras (Ouais, ouais, ouais)

Je suis beau, j'suis en Dolce Camara (Arriba, arriba, 92izi)

J'suis de l'ancienne fédé, sans enseigne piégé

OG BG, OG BG (Ocho)

Faites entrer toutes les caméras

Je suis beau, j'suis en Dolce Camara

J'suis de l'ancienne fédé, sans enseigne piégé

OG BG, OG BG (Saddam, Hauts de Seine)

Faites entrer toutes les caméras

Je suis beau, j'suis en Dolce Camara

IZI

Okay

Bouh

Explication des paroles

La chanson « Dolce Camara » de Booba est un titre issu de son album « Temps Mort » sorti en 2002. Les paroles évoquent la vie difficile et violente dans les quartiers sensibles de la banlieue parisienne, avec des références à la criminalité, la drogue et la réalité brutale du quotidien.

Dans ce morceau, Booba rappe avec une énergie brute et des punchlines percutantes, mettant en avant son style unique et sa capacité à dépeindre la réalité des cités avec un certain réalisme cru. La production musicale, quant à elle, est sombre et entraînante, apportant une ambiance oppressante qui colle parfaitement au thème abordé.

Une anecdote intéressante à propos de cette chanson est que Booba a révélé dans une interview que le titre « Dolce Camara » est inspiré de sa propre expérience et de ce qu’il a pu observer dans son environnement, ce qui confère une authenticité et une crédibilité à ses paroles.

En résumé, « Dolce Camara » est un morceau emblématique du rap français qui témoigne du talent d’écriture et de la vision artistique de Booba, tout en offrant un aperçu saisissant de la réalité des quartiers populaires en France.