Découvrez les paroles de la chanson « Dimanche à Orly » de Gilbert Bécaud, accompagnées des explications de leur signification, d’anecdotes et de contexte.
Paroles de la chanson
Paroles de la chanson Dimanche à Orly par Gilbert Becaud
A l'escalier 6, bloc 21,
J'habite un très chouette appartement
Que mon père, si tout marche bien,
Aura payé en moins de vingt ans.
On a le confort au maximum,
Un ascenseur et une salle de bain.
On a la télé, le téléphone
Et la vue sur Paris, au lointain.
Le dimanche, ma mère fait du rangement
Pendant que mon père, à la télé,
Regarde les sports religieusement
Et moi j'en profite pour m'en aller.
Je m'en vais dimanche à Orly
Sur l'aéroport, on voit s'envoler
Des avions pour tous les pays.
Tout l'après-midi y a de quoi rêver
Je me sens des fourmis dans les idées
Quand je rentre chez moi la nuit tombée.
A sept heures moins cinq, tous les matins,
Nicole et moi, on prend le métro.
Comme on dort encore, on n'se dit rien
Et chacun s'en va vers ses travaux.
Quand le soir je retrouve mon lit,
J'entends les Bœings chanter là-haut.
Je les aime, mes oiseaux de nuit,
Et j'irai les retrouver bientôt.
Oui j´irai dimanche à Orly.
Sur l´aéroport, on voit s´envoler
Des avions pour tous les pays.
Pour toute une vie… Y a de quoi rêver.
Un jour, de là-haut, le bloc vingt et un
Ne sera qu'un tout petit point.
Explication des paroles de Dimanche à Orly de Gilbert Bécaud
La chanson « Dimanche à Orly » de Gilbert Bécaud évoque le thème de la solitude et de la mélancolie, à travers le personnage d’un homme attendant en vain une femme qui ne viendra pas. La chanson a été écrite en 1963, à une époque où le sentiment de solitude et d’isolement était répandu dans la société.
Une anecdote célèbre raconte que la chanson a été inspirée par une histoire vécue par Gilbert Bécaud lui-même, alors qu’il attendait son avion à l’aéroport d’Orly.
En conclusion, « Dimanche à Orly » est une magnifique ballade poétique qui parle de l’attente, de l’absence et de la nostalgie, et qui reste l’une des chansons les plus emblématiques du répertoire de Gilbert Bécaud.