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Grand Corps Malade – Dimanche soir

Parce qu'avec toi le temps a pris de nouvelles dimensions
Que ma routine s'est égaré dans ces changements de direction
Parce que les jours de la semaine se mélangent dans ce bazar
Parce que c'est toi, parce que t'es là
Je n'ai plus peur du dimanche soir
Parce que ça arrive tellement souvent que je sois en pic de sentiment

Et que ma pudeur accepte quand même de te faire comprendre gentiment

Parce qu'il parait que l'homme s'habitue vite, s'habitue trop

Et que moi je sais que mes deux mains ne se lasseront jamais de ta peau

Quand je vois tout ce qu'on a construit je me dis que dix ans c'est tellement long

Et puis je me dis que c'est tellement court à chaque fois que s'affiche ton prénom

Parce que le temps n'a pas d'emprise sur la couleur de tes yeux

Parce que le vent éteint une petit flamme mais attise un grand feu

Parce qu'on s'est tant rapprochés que nos souvenirs se ressemblent

Parce que quand la vie n'est pas simple, c'est tellement mieux d'être ensemble

Parce que je sais que le lundi je vais te parler, te voir

Parce que c'est toi, parce que t'es là

Je n'ai plus peur du dimanche soir

Je l'ai dans la tête comme une mélodie

Alors mes envies dansent

Dans notre histoire rien n'est écrit

Mais tout sonne comme une évidence

Parfois elle aime mes mots

Mais cette fois c'est elle que mes mots aiment

Et sur ce coup là, c'est elle qui a trouvé le plus beau thème

Parce que je te chambre sur tes manies

Mais que je pourrais plus me passer d'elles

Parce que je me moque de tes défauts

Mais qui me sont devenus essentiels

Parce qu'avant de te regarder partir

Je te vois te maquiller dans le miroir

Parce que c'est toi, parce que t'es là

Je n'ai plus peur du dimanche soir

Parce qu'on est libre quand on est forts

Et plus forts quand nos liens se soudent

Qu'une mauvaise passe devient alors moins profonde que le creux du coude

Parce que tous les nuages du monde n'empêchent pas les pleines lunes

Et qu'à chaque fois qu'elle brille, c'est nos débuts qui se rallument

Parce que tu sais ce que j'aime

Parce que je sais ce que tu veux

Et que c'est quand même une première fois

Qu'on est seuls tous les deux

Parce que 120 mois plus tard je viens encore juste de te rencontrer

Parce que tu es mon plan A et tu seras aussi mon plan B

Après dix ans d'un beau voyage où je me rappelle de chaque seconde

Après dix ans qui ont vu naître les quatre plus beaux yeux du monde

C'est toi qui a trouvé le plus beau thème de notre histoire

Parce que c'est toi, parce que t'es là

Je n'ai plus peur du dimanche soir

Je l'ai dans la tête comme une mélodie

Alors mes envies dansent

Dans notre histoire rien n'est écrit

Mais tout sonne comme une évidence

Parfois elle aime mes mots

Mais cette fois c'est elle que mes mots aiment

Et sur ce coup là, c'est elle qui a trouvé le plus beau thème

Je n'ai plus peur du dimanche soir

Explication des paroles

« Dimanche soir » est une chanson de l’artiste français Grand Corps Malade, issue de son album « Plan B » sorti en 2018. Les paroles de la chanson décrivent la mélancolie ressentie le dimanche soir, moment où la fin du week-end approche et où l’on doit affronter le retour à la réalité du quotidien.

Dans cette chanson, Grand Corps Malade évoque avec sensibilité les petits plaisirs simples du dimanche, comme les repas en famille, les balades en ville ou encore les moments de détente à la maison. Il met en lumière la nostalgie et la douce mélancolie qui peuvent surgir à la fin du week-end, symbolisant le passage du temps et la routine de la vie.

Une anecdote intéressante à propos de cette chanson est que Grand Corps Malade a choisi de laisser de côté son style habituel de slam pour explorer une nouvelle approche musicale plus chantée. Cette évolution artistique apporte une dimension supplémentaire à sa musique, lui permettant d’exprimer ses émotions de manière encore plus poignante.

En résumé, « Dimanche soir » est une chanson touchante et introspective qui aborde avec finesse le passage du temps et les sentiments de nostalgie qui peuvent accompagner la fin du week-end.