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Hubert-Félix Thiéfaine – La ruelle des morts

By 25 avril 2025avril 29th, 2025Hubert-Félix Thiéfaine

Découvrez les paroles de la chanson « La ruelle des morts » de Hubert-Félix Thiéfaine, accompagnées des explications de leur signification, d’anecdotes et de contexte.

Paroles de la chanson

Avec nos bidons en fer blanc

On descendait chercher le lait

A la ferme au soleil couchant

Dans l'odeur des soirs de juillet

On avait l'âge des confitures,

Des billes et des îles au trésor

Et on allait cueillir les mûres

En bas, dans la ruelle des morts

On nous disait que Barbe Rousse

Avait ici sa garnison

Et que dans ce coin de cambrousse

Il avait vaincu des dragons

On avait l'âge de nos fêlures

Et on était conquistadors

On déterrait casques et fémurs

En bas, dans la ruelle des morts

Dans la ruelle des morts

On arrosait toutes nos victoires

A grands coups de verres de kéfir

Ivres de joie et sans l'savoir

On reprenait Mers el-Kebir

Puis c'étaient nos chars en Dinky

Contre les tigres et doryphores

Qui libéraient la French County

En bas, dans la ruelle des morts

Que ne demeurent les printemps

A l'heure des sorties de l'école

Quand les filles nous jouent leurs seize ans

Pour une "bouive" ??? de Royale Menthol

Je n'sais plus si c'était Françoise, Martine, Claudine ou Marie-Laure

Qui nous f'saient goûter leurs framboises

En bas, dans la ruelle des morts

dans la ruelle des morts

dans la ruelle des morts

Que ne demeurent les automnes

Quand sonne l'heure de nos folies

J'ai comme un bourdon qui résonne

Au clocher de ma nostalgie

Les enfants cueillent des immortelles,

Des chrysanthèmes, des boutons d'or

Les deuils se ramassent à la pelle

En bas, dans la ruelle des morts

Dans la ruelle des morts

Dans la ruelle des morts

(Merci à Guillaume pour cettes paroles)

Explication des paroles de La ruelle des morts de Hubert-Félix Thiéfaine

La chanson intemporelle ‘La ruelle des morts’ de l’artiste français Hubert-Félix Thiéfaine est imprégnée de nostalgie et de souvenirs d’enfance. Les paroles nous transportent dans un voyage à travers des souvenirs d’une jeunesse insouciante et pleine de magie, où l’imaginaire et la réalité se mêlent dans une ruelle mystérieuse.

Les premiers vers de la chanson évoquent les joies simples de l’enfance, où les jeunes protagonistes descendaient dans la ruelle pour chercher du lait à la ferme, entourés de l’odeur enivrante des soirs d’été. Ils étaient alors à l’âge des confitures, des jeux d’aventure et des découvertes, transportés par leur imagination fertile.

La ruelle des morts, lieu empreint de mystère et de fascination pour les enfants, devient le théâtre de leurs rêves les plus fous. On y évoque Barbe Rousse et ses exploits, ainsi que les quêtes fantastiques des petits conquistadors en herbe. Les vers révèlent une innocence teintée de mélancolie, où les souvenirs d’enfance se mêlent à la réalité crue de la mort et de la perte.

Les vignettes de la chanson dépeignent un tableau vivant de l’enfance, parsemé de références à des noms de filles et de moments précieux partagés. Les souvenirs d’automnes colorés et de printemps joyeux se mêlent, laissant entrevoir la magie éphémère de la jeunesse et la nostalgie qui en découle.

Hubert-Félix Thiéfaine propose ici une réflexion poétique sur le passage du temps, la fragilité de la vie et la beauté des souvenirs qui perdurent. La ruelle des morts devient le symbole poignant de ces instants fugaces et précieux, où chaque souvenir est comme une fleur cueillie dans l’éternel jardin de l’enfance.

La mélodie envoûtante de la chanson et les paroles riches en images résonnent comme un écho du passé, invitant l’auditeur à plonger dans sa propre histoire et à revisiter ses propres ruelles des morts. ‘La ruelle des morts’ est une ode intemporelle à l’enfance, à la mémoire et à la beauté des souvenirs qui perdurent malgré le temps qui passe. Une chanson qui résonne en nous, comme un doux murmure de nostalgie et de gratitude pour les trésors de l’enfance.