Découvrez les paroles de la chanson « Potemkine » de Jean Ferrat, accompagnées des explications de leur signification, d’anecdotes et de contexte.
Paroles de la chanson
M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Qui chante au fond de moi au bruit de l'océan
M'en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde
Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents
Ma mémoire chante en sourdine
Potemkine
Ils étaient des marins durs à la discipline
Ils étaient des marins, ils étaient des guerriers
Et le c?ur d'un marin au grand vent se burine
Ils étaient des marins sur un grand cuirassé
Sur les flots je t'imagine
Potemkine
M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où celui qui a faim va être fusillé
Le crime se prépare et la mer est profonde
Que face aux révoltés montent les fusiliers
C'est mon frère qu'on assassine
Potemkine
Mon frère, mon ami, mon fils, mon camarade
Tu ne tireras pas sur qui souffre et se plaint
Mon frère, mon ami, je te fais notre alcade
Marin ne tire pas sur un autre marin
Ils tournèrent leurs carabines
Potemkine
M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où l'on punit ainsi qui veut donner la mort
M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où l'on n'est pas toujours du côté du plus fort
Ce soir j'aime la marine
Potemkine
Explication des paroles de Potemkine de Jean Ferrat
« Potemkine » est une chanson engagée du chanteur français Jean Ferrat, sortie en 1965. Les paroles de cette chanson nous plongent au cœur d’un monde injuste où la révolte gronde et où la violence règne. À travers ces paroles, Jean Ferrat dénonce les injustices et les atrocités commises au nom du pouvoir.
La révolte gronde dans « Potemkine »
Dans les premiers couplets de la chanson, Jean Ferrat évoque un monde où la révolte gronde et où la faim pousse les gens à prendre les armes. Il parle du cuirassé Potemkine, symbole de guerre et de révolte. Les marins qui se rebellent contre l’injustice sont représentés comme des héros.
Ferrat met en lumière les atrocités commises au nom du pouvoir, où les plus faibles sont réprimés et la répression est féroce. Il dénonce le fait que la violence est souvent utilisée pour imposer l’autorité et réprimer les mouvements de protestation.
Solidarité et fraternité
Jean Ferrat met en avant des valeurs de solidarité et de fraternité à travers les paroles de « Potemkine ». Il appelle à l’unité et à la protection des plus faibles. Il encourage à ne pas se retourner contre ses propres camarades, mais à se soutenir mutuellement dans les moments difficiles.
Il évoque la douleur de voir son frère, son ami, son fils, son camarade être victime de l’injustice. Ferrat encourage à ne pas tirer sur ceux qui souffrent mais à se dresser ensemble contre l’oppression.
Un appel à la paix
Malgré la violence et la répression évoquées tout au long de la chanson, Jean Ferrat termine sur une note d’espoir. Il appelle à la paix, à la solidarité et à l’unité. Il encourage à ne pas se laisser entraîner dans le cycle de la violence et à choisir le chemin de la réconciliation et de l’amour.
En conclusion, les paroles de « Potemkine » de Jean Ferrat sont un cri contre l’injustice et un appel à la solidarité et à la fraternité. La chanson met en lumière les luttes des opprimés et encourage à ne pas se résigner face à l’oppression. Jean Ferrat nous invite à nous dresser ensemble pour un monde plus juste et plus humain.