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Mayol – Cousine

By 29 avril 2025Mayol

Découvrez les paroles de la chanson « Cousine » de Mayol, accompagnées des explications de leur signification, d’anecdotes et de contexte.

Paroles de la chanson

Paroles de la chanson Cousine par Félix Mayol

1ERE VERSION :

Autrefois, ma cousine Hortense

Arrivait de temps en temps chez mes parents ;

Ell' venait passer ses vacances

Dans notre petit' maison près de Toulon.

C'était dans l'programme quand nous recevions le télégramme,

Le bonheur dans l'âme, à la gar' je courais comme un fou

Mais le train arrivait tout à coup.

En la voyant je criais : Zou !…

Cousine, cousine,

T'es fraîch' comme une praline,

Cousine, cousine ,

Coquin de sort, qué bonn' mine !

(Parlé) Et qué bonne mine tu as cousine ça fait plaisir à voir

(parlé)t'as bien dormi dans le train hé j'espère que tu avais un coin au moins hum ?…

Cousine, cousine,

Embrasse ton cousin germain !

Le matin courant vers la grève,

Pour nous baigner tous deux dans les flots bleus,

On s'déshabillait quel beau rêve

Sous l'ombrage hospitalier des oliviers.

Rouge comme une cerise,elle me cachait sa gorge exquise,

En ramenant sa chemise,

Mais comme y'avait de la dentelle partout

Souvent, je voyais par un trou un sein qui montrait son petit bout.

Oh Cousine, oh cousine,

Qu'est-c' que j'vois sur ta poitrine ?

Cousine, cousine,

On dirait deux mandarines…

Hé hé t' as les mandarines, peuchère,

mais ne crois surtout pas que j'exagère hum

Cousine, cousine,

C'est moi qui ai le pépin !

Ell' m'écrivit l'autre année :

" Cher cousin, je n'viendrai pas, excuse moi

Depuis huit jours, je suis mariée,

Et pour plaire à mon mari J'reste à Paris. "

La méchante lettre en moi quel chagrin elle fit naître !

Du fond de mon être monta comme un frisson de rancoeur ;

J'interrogeai dans ma douleur

Les arbres, la grève, les fleurs.

Cousine, cousine,

Si gentille, si câline,

Cousine, cousine,

C'est mon coeur qu'elle piétine.

(parlé) Je rêvais de l'épouser au printemps,

Et moi je suis là comme un fada té j'attends…

Cousine, cousine,

L'amour, c'est les boniments !

2EME VERSION :

Autrefois, ma cousine Hortense

Arrivait de temps en temps chez mes parents ;

Ell' venait passer ses vacances

Dans notre petit' maison près de Toulon.

C'était dans l'programme quand nous recevions le télégramme,

Le bonheur dans l'âme, à la gar' je courais comme un fou

Mais le train arrivait tout à coup.

En la voyant je criais : Zou !…

Cousine, cousine,

T'es fraîch' comme une praline,

Cousine, cousine ,

Coquin de sort, qué bonn' mine !

(Parlé) Et qué bonne mine tu as cousine ça fait plaisir à voir

(parlé)t'as bien dormi dans le train hé j'espère que tu avais un coin au moins hum ?…

Cousine, cousine,

Embrasse ton cousin germain !

Le matin courant vers la grève,

Pour nous baigner tous deux dans les flots bleus,

On s'déshabillait quel beau rêve

Sous l'ombrage hospitalier des oliviers.

Rouge comme une cerise,elle me cachait sa gorge exquise,

En ramenant sa chemise,

Mais comme y'avait de la dentelle partout

Souvent, je voyais par un trou un sein qui montrait son petit bout.

Oh Cousine, oh cousine,

Qu'est-c' que j'vois sur ta poitrine ?

Cousine, cousine,

On dirait deux mandarines…

Hé hé t' as les mandarines, peuchère,

mais ne crois surtout pas que j'exagère hum

Cousine, cousine,

C'est moi qui ai le pépin !

Souvent, prenant sa main mignonne,

Je l'emmenais faire un tour dans la bass'-cour,

Et tandis qu'pigeons et pigeonnes faisaient l'amour sans pudeur,

On f'sait l'voyeur,

La brise frivole

Nous portait bientôt des chansons folles :

" C'est la farandole,

Viens farandoler sur le gazon ! "

" Plus tard, me disait-ell', Gaston,

Quand t'auras du poil au menton ! "

Cousine, cousine,

Oui, l'amour me turlupine,

Cousine, cousine,

Laiss'-moi t'fair' des p'tit' machines…

(Parlé) Tu as peur que je te fasse un enfant ?

Ne crains rien, je n'ai que dix-sept ans !

Cousine, cousine,

Viens faire tutu-panpan !

Ell' m'écrivit l'autre année :

" Cher cousin, je n'viendrai pas, excuse moi

Depuis huit jours, je suis mariée,

Et pour plaire à mon mari j'reste à Paris. "

La méchante lettre en moi quel chagrin elle fit naître !

Du fond de mon être monta comme un frisson de rancoeur ;

J'interrogeai dans ma douleur

Les arbres, la grève, les fleurs.

Cousine, cousine,

Si gentille, si câline,

Cousine, cousine,

C'est mon coeur qu'elle piétine.

(parlé) Je rêvais de l'épouser au printemps,

Et moi je suis là comme un fada té j'attends…

Cousine, cousine,

L'amour, c'est les boniments !

Explication des paroles de Cousine de Mayol

La chanson « Cousine » de Mayol aborde le thème de l’amour interdit entre cousins, une relation qui défie les normes sociales de l’époque. Créée en 1907, cette chanson a suscité la controverse en raison de son sujet tabou. L’anecdote qui entoure sa création raconte que Mayol aurait été inspiré par une histoire vraie de passion entre cousins dans son entourage. Malgré les réactions négatives qu’elle a pu susciter, « Cousine » reste une chanson emblématique de son époque, mettant en lumière les sentiments passionnels et interdits. En somme, cette chanson évoque le dilemme entre les conventions sociales et les désirs du cœur.