Les princes des villes
Briller comme une étoile filante
C'est l'aventure qui les tente
Et puis cet étrange pouvoir
Qui s'est glissé dans leur regard
Vivre plus vite que les autres
Avoir un pied dans le futur
Vivre les rêves qui sont les nôtres
Et obéir à sa nature
Puisque rien de dure vraiment…
Mais les princes des villes
N'ont pas besoin d'armure
Dans les grandes voitures
Les rêves sont faciles
Et leur nuit de vinyle
Sont collées sur les murs
Mais rien n'est vraiment sûr
Et l'avenir fragile
Pour les princes des villes
Des idées bizarres
Vibrent au rythme des guitares
Des rock'n roll stars
Qu'on les adore, qu'on les jalouse
Comme des maîtresses andalouses
Qu'on leur élève des statues
Qu'on les affiche dans les rues
Mais au matin d'un nouveau jour
Qu'on les piétine, qu'on les insulte
Qu'on établisse de nouveaux cultes
Et qu'on les oublie pour toujours
Mais puisque rien ne dure vraiment…
{au Refrain,…}
Explication des paroles
« Les princes des villes » est une chanson emblématique de Michel Berger, sortie en 1980. Les paroles évoquent la jeunesse dorée des grandes villes, symbolisée par des personnages frivoles et insouciants. Michel Berger critique ainsi la superficialité et l’égocentrisme de cette élite urbaine, qui semble vivre dans une bulle déconnectée de la réalité.
Dans cette chanson, Michel Berger met en lumière les excès et les désillusions de cette jeunesse privilégiée, en soulignant le contraste entre leur apparence brillante et leur vide intérieur. Les paroles reflètent un sentiment de désenchantement vis-à-vis de cette société matérialiste et superficielle.
L’anecdote intéressante sur cette chanson est que Michel Berger l’a composée en s’inspirant de sa propre expérience et de son observation de la société parisienne des années 1980. Il a su capturer l’essence de cette époque en mettant en lumière les travers de la jeunesse dorée de l’époque.
« Les princes des villes » reste une chanson intemporelle qui résonne toujours avec justesse, en mettant en lumière les contradictions et les illusions de la société moderne.