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Michel Delpech – Le chasseur (Les oies sauvages)

By 27 avril 2025Michel Delpech

Il était cinq heures du matin

On avançait dans les marais

Couverts de brume

J'avais mon fusil dans les mains

Un passereau prenait au loin

De l'altitude

Les chiens pressées marchaient devant

Dans les roseaux

Par dessus l'étang

Soudain j'ai vu

Passer les oies sauvages

Elles s'en allaient

Vers le midi

La Méditerranée

Un vol de perdreaux

Par dessus les champs

Montait dans les nuages

La forêt chantait

Le soleil brillait

Au bout des marécages

Avec mon fusil dans les mains

Au fond de moi je me sentais

Un peu coupable

Alors je suis parti tout seul

J'ai emmené mon épagneul

En promenade

Je regardais

Le bleu du ciel

Et j'étais bien

Par dessus l'étang

Soudain j'ai vu

Passer les oies sauvages

Elles s'en allaient

Vers le midi

La Méditerranée

Et tous ces oiseaux

Qui étaient si bien

Là-haut dans les nuages

J'aurais bien aimer les accompagner

Au bout de leur voyage

Oui tous ces oiseaux

Qui étaient si bien

Là-haut dans les nuages

J'aurais bien aimer les accompagner

Au bout de leur voyage

Explication des paroles de Le chasseur (Les oies sauvages) de Michel Delpech

« Le chasseur (Les oies sauvages) » de Michel Delpech: une méditation sur la nature et la culpabilité

Les paroles de la chanson « Le chasseur (Les oies sauvages) » de Michel Delpech racontent l’histoire d’un chasseur qui se retrouve confronté à la beauté de la nature et à ses propres sentiments de culpabilité.

Le récit débute à cinq heures du matin, alors que le chasseur se trouve dans les marais, entouré de brume. Il tient son fusil à la main et observe un passereau s’élever dans les airs. Les chiens pressés marchent devant lui dans les roseaux, ajoutant une dimension de mouvement et d’excitation à la scène.

C’est alors que le chasseur aperçoit un vol d’oies sauvages passant au-dessus de l’étang, se dirigeant vers le midi et la Méditerranée. Cette vision le transporte, et il se sent soudainement coupable de sa propre présence armée au sein de cette nature majestueuse.

Pris par un sentiment de regret, le chasseur décide de partir seul en promenade avec son épagneul. Il contemple le bleu du ciel et ressent un apaisement, réalisant l’immensité de la nature qui l’entoure.

Les paroles évoquent ensuite un vol de perdreaux s’élevant dans les nuages au-dessus des champs, une forêt chantant et le soleil brillant au loin. Le chasseur se rend compte de la beauté et de la fragilité de la vie sauvage qui l’entoure, et ressent le désir d’accompagner les oiseaux dans leur voyage vers l’inconnu.

La chanson se termine sur une note de poésie et de regret, exprimant le souhait de s’élever avec les oiseaux vers de nouveaux horizons.

Michel Delpech, à travers « Le chasseur (Les oies sauvages) », offre une réflexion profonde sur la relation complexe entre l’homme et la nature. Les paroles évoquent la beauté de l’environnement naturel, tout en soulignant les conséquences de nos actions sur cet équilibre fragile.

Cette chanson invite à la contemplation et à la réflexion sur notre impact sur la planète et sur la nécessité de préserver la nature et ses habitants. Elle souligne également la dualité entre l’attraction pour la nature sauvage et la conscience de notre place en tant qu’êtres humains au sein de cet écosystème complexe.

En somme, « Le chasseur (Les oies sauvages) » de Michel Delpech est une ode à la beauté de la nature, mais aussi un rappel de notre responsabilité en tant que gardiens de cette terre et de ses habitants sauvages. Une chanson empreinte de sensibilité et de profondeur, qui nous invite à méditer sur notre place dans le monde qui nous entoure.