J'traînais les pieds et des casseroles
J'n'aimais pas beaucoup l'école
J'traînais les pieds et mes guiboles Abîmées
J'explorais mon quartier
J'traînais des pieds dans mon café
Les vieux à la belotte braillaient
Papi, mamie, tonton André
et toutes ces pépées
À mes p'tits soins, à m'pouponner
Écorché mon visage,
Écorchés mes genoux
Écorché mon p'tit coeur tout mou
Bousillées mes godasses
Bousillées sur ma joue
Bousillées les miettes de nous
La fumée du boeuf bourguignon
Toute la famille tête dans l'guidon
Du temps où on pouvait faire les cons
Les pensionnaires, les habitués,
les gens d'passage surtout l'été
Joyeux bordel dans mon café
Écorché mon visage
Écorchés mes genoux
Écorché mon p'tit coeur tout mou
balayée la terrasse, envolé le bout d'chou
envolées les miettes de nous
Je traîne les pieds, j'traîne mes casseroles
J'n'aime toujours pas l'école
Écorché mon visage
écorchés mes genoux
écorché mon p'tit coeur tout mou
bousillées mes godasses, bousillées sur ma joue
bousillées les miettes de nous
Explication des paroles
« J’Traine Des Pieds » est une chanson de la chanteuse française Olivia Ruiz, extraite de son album « La Femme Chocolat » sorti en 2005. Les paroles évoquent une certaine lassitude, une envie de traîner des pieds, de prendre son temps et de profiter de l’instant présent.
Olivia Ruiz a écrit cette chanson en collaboration avec Mathias Malzieu, le chanteur du groupe Dionysos, qui a également produit l’album. Le titre a remporté un vif succès en France, se classant dans le top 10 des ventes et recevant une nomination aux Victoires de la Musique.
L’atmosphère légère et entraînante de « J’Traine Des Pieds » contraste avec les paroles plutôt mélancoliques, créant un contraste intéressant. Le clip de la chanson, réalisé par Agnès Merlet, met en scène Olivia Ruiz déambulant dans un univers coloré et surréaliste, renforçant le côté onirique de la chanson.
Au-delà de sa mélodie accrocheuse, « J’Traine Des Pieds » aborde des thèmes universels comme la procrastination, le besoin de ralentir le rythme et de profiter de la vie. C’est cette dimension introspective et poétique qui a fait de cette chanson un incontournable du répertoire d’Olivia Ruiz.