Découvrez les paroles de la chanson « Sur les bancs du Prado » de Reda Caire, accompagnées des explications de leur signification, d’anecdotes et de contexte.
Paroles de la chanson
Depuis l'éternité
Les poètes ont chanté
Tous les plus jolis coins de Marseille
Mais quand vient le printemps
Il en est un charmant
Où l'on peut passer des heures sans pareilles
Sur les bancs du Prado
A l'ombre des grands platanes
On voit lorsqu'il fait beau
Le plus vivant des tableaux
Les hommes font la belote
Tout en prenant le frais
Et les mamans tricotent
En berçant leur pitchounet
Quand le temps est trop chaud
Alors on tombe la veste
Et puis on fait la sieste
Sur les bancs du Prado
Dans ce coin merveilleux
Un couple de bons vieux
Chaque après-midi vient prendre place
En lisant leur journal
Parfois c'est machinal
Ils contemplent les amoureux qui s'enlacent
Sur les bancs du Prado
A l'ombre des grands platanes
Où leur passé bientôt
Chante ainsi qu'un doux écho
Avec un bon sourire
Ils se regardent émus
Elle semble lui dire
"Mon bon vieux t'en souviens-tu ?
Ah comme il était beau
Le temps de notre jeunesse
De nos folles caresses
Sur les bancs du Prado"
Explication des paroles de Sur les bancs du Prado de Reda Caire
La chanson « Sur les bancs du Prado » de Reda Caire évoque le souvenir d’un amour perdu sur les rives du Prado à Marseille. Le chanteur se remémore avec nostalgie les moments heureux passés avec son bien-aimé sur ces bancs où ils se retrouvaient souvent.
Créée dans les années 1930, cette chanson romantique a connu un grand succès populaire à l’époque. Reda Caire, de son vrai nom Albert Nizard, était un chanteur français d’origine algérienne spécialisé dans la chanson sentimentale.
Une anecdote célèbre raconte que Maurice Chevalier a un jour déclaré que Reda Caire possédait la plus belle voix du monde.
En conclusion, « Sur les bancs du Prado » est une chanson intemporelle qui évoque avec finesse la douceur des souvenirs amoureux.