C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme, Tatatin
Moi la mer elle m’a pris
Je m’ souviens un Mardi
J’ai troqué mes santiags
Et mon cuir un peu zone
Contre une paire de docksides
Et un vieux ciré jaune
J’ai déserté les crasses
Qui m’ disaient « Sois prudent »
La mer c’est dégueulasse
Les poissons baisent dedans
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Moi la mer elle m’a pris
Au dépourvu tant pis
J’ai eu si mal au coeur
Sur la mer en furie
Qu’ j’ai vomi mon quatre-heures
Et mon minuit aussi
J’ me suis cogné partout
J’ai dormi dans des draps mouillés
Ca m’a coûté des sous
C’est d’ la plaisance, c’est le pied
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
Ho ho ho ho ho hissez haut ho ho ho
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Mais elle prend pas la femme
Qui préfère la campagne
La mienne m’attend au port
Au bout de la jetée
L’horizon est bien mort
Dans ses yeux délavés
Assise sur une bitte
D’amarrage, elle pleure
Son homme qui la quitte
La mer c’est son malheur
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prends l’homme
Moi la mer elle m’a pris
Comme on prend un taxi
Je ferai le tour du monde
Pour voir à chaque étape
Si tous les gars du monde
Veulent bien m’ lâcher la grappe
J’irais aux quatre vents
Foutre un peu le boxon
Jamais les océans
N’oublieront mon prénom
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
Ho ho ho ho ho hissez haut ho ho ho
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prends l’homme
Moi la mer elle m’a pris
Et mon bateau aussi
Il est fier mon navire
Il est est beau mon bateau
C’est un fameux trois mats
Fin comme un oiseau (Hissez haut)
Tabarly, Pageot
Kersauson ou Riguidel
Naviguent pas sur des cageots
Ni sur des poubelles
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prends l’homme
Moi la mer elle m’a pris
Je m’ souviens un Vendredi
Ne pleure plus ma mère
Ton fils est matelot
Ne pleure plus mon père
Je vis au fil de l’eau
Regardez votre enfant
Il est parti marin
Je sais c’est pas marrant
Mais c’était mon destin
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
Dès que le vent soufflera
Nous repartira
Dès que les vents tourneront
Je me n’en allerons… De requin
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons… De lapin
Explication des paroles
« Dès Que Le Vent Soufflera » est une chanson emblématique du chanteur français Renaud, sortie en 1983 sur l’album « Mistral Gagnant ». Les paroles racontent l’histoire d’un marin qui rêve de liberté et d’aventure en mer, et qui décide de tout quitter pour naviguer à travers le monde au gré du vent. Le refrain entraînant est un véritable hymne à la liberté et à l’évasion.
Cette chanson est devenue l’un des plus grands succès de Renaud, et elle est souvent considérée comme l’une de ses chansons les plus marquantes. Elle a également été reprise par de nombreux artistes et est devenue un classique de la chanson française.
Une anecdote intéressante est que Renaud a été inspiré pour écrire cette chanson après avoir rencontré un marin dans un café, qui lui a raconté ses aventures en mer et son amour de la liberté. Cette rencontre a donné naissance à cette magnifique chanson qui reste encore très populaire aujourd’hui.
« Dès Que Le Vent Soufflera » est un véritable hymne à la liberté et à l’évasion, et ses paroles résonnent encore aujourd’hui auprès du public.