Je suis, j'étais, et resterais moi ni l'autre
Je suis, j'étais, et resterai moi ni l'autre
Je suis, j'étais, et resterai moi ni l'autre
Je suis, j'étais, et resterai moi ni l'autre
Je suis, j'étais, et resterai moi ni l'autre
Je suis, j'étais, et resterai moi ni l'autre
Tête droite ou tête gauche.
T'es beauf ou bobo de Paris.
Soit t'es l'un ou soit t'es l'autre.
T'es un homme ou bien tu péris.
Tutrice ou péripapéticienne.
Féministe ou la ferme.
Soit t'es macho soit homo.
Météphobe ou sexuel.
Mécréant ou terroriste.
T'es veuch ou bien t'es barbu.
Conspirationniste, illuminati, mythomaniste ou vendu.
Rien du tout ou tout tout de suite.
Du tout au tout indécis.
Han, tu changes d'avis imbécile.
Mais t'es Hutu ou Tutsi ?
Flamand ou Wallon.
Bras ballant ou bras long.
Finalement t'es raciste.
Mais t'es blanc ou bien t'es marron.
Ni l'un ni l'autre.
Bâtard tu es.
Tu l'étais et tu le restes.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Heinnn pardon, monsieur ne prend pas parti.
Monsieur n'est même pas raciste.
Vu que monsieur n'a pas de racines.
D'ailleurs monsieur a un ami noir.
Et même un ami Aryen.
Monsieur est mieux que tout ça.
D'ailleurs tout ça ne sert à rien.
Et vaut mieux ne rien faire que de faire mal.
Les mains dans la merde ou bien dans les anales.
Trou du cul ou bien nombril du monde.
Monsieur se la pète plus haut que son trou de balle.
Surtout pas de coup de gueule faut être calme.
Faut être doux, faut être calme.
Faut être dans le coup, faut être branchouille.
Pour être bien partout.
Ni l'un ni l'autre.
Bâtard tu es.
Tu l'étais et tu le restes.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre , je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre.
Bâtard tu es.
Tu l'étais et tu le restes.
Ni l'un ni l'autre.
Bâtard tu es.
Tu l'étais et tu le restes.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Ni l'un ni l'autre, je suis, j'étais et resterai moi.
Explication des paroles
La chanson « Bâtard » de Stromae aborde le thème de l’identité et de l’acceptation de soi. Dans les paroles, Stromae parle de sa propre histoire en tant qu’enfant adopté, se questionnant sur ses origines et sa place dans le monde.
Dans le refrain, il répète « Je suis un bâtard, né d’une histoire d’amour éphémère », exprimant ainsi ses sentiments de différence et de rejet. Il explore également les notions de famille, de filiation et d’amour à travers des paroles poignantes et introspectives.
Une anecdote intéressante à propos de cette chanson est que Stromae a déclaré s’être inspiré de sa propre expérience personnelle pour l’écrire. En effet, il a été élevé par ses grands-parents maternels et a découvert tardivement que son père biologique était absent de sa vie.
« Bâtard » est un morceau profondément émotionnel qui touche les auditeurs par sa sincérité et sa vulnérabilité. Il met en lumière la quête d’identité de Stromae et sa lutte pour trouver sa place dans le monde, tout en offrant une réflexion universelle sur les relations familiales et les liens du sang.