C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais.
Y a du sang sur le trottoir
C'est sa voix, poussière brûlée
C'est ses ongles sur le blindé.
Ils l'ont battu à mort, il a froid, il a peur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
Po Na Ba Mboka Nionso Pe Na Pikolo Nionso
Il vivait avec des mots
Qu'on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux.
Il jouait d'la dérision
Comme d'une arme de précision.
Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites
On les connaît par c?ur,
La musique a parfois des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur.
Ça dépend des latitudes
Ça dépend d'ton attitude
C'est cent ans de solitude.
Y a du sang sur mon piano
Y a des bottes sur mon tempo.
Au-dessous du volcan, je l'entends, je l'entends
J'entends battre son c?ur.
La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur.
C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble.
C'est la voix de Mendela
Le tempo docteur Fela
Ecoute chanter la foule
Avec les mots qui roulent et font battre son c?ur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur
Po Na Ba Mboka Nionso… Pe Na Pikolo Nionso
Explication des paroles de Noir Et Blanc de Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers, l’un des plus grands chanteurs engagés de la scène française, a marqué les esprits avec sa chanson « Noir Et Blanc ». Les paroles de cette chanson reflètent la lutte pour la liberté et la justice, à travers l’histoire d’un chanteur engagé qui se bat contre l’oppression et l’injustice.
Une critique de la société
Les paroles de « Noir Et Blanc » dépeignent une ville déchirée par la violence et la répression. Le chanteur, incarnant le personnage principal de la chanson, se bat contre un système corrompu et brutal. Le sang sur le trottoir et les ongles sur le blindé symbolisent la lutte et la résistance face à l’oppression.
La musique comme arme de lutte
Le personnage principal de la chanson trouve refuge dans la musique, qu’il utilise comme une arme de lutte. Les mots qu’il chante sont des armes qu’il passe sous le manteau, brillant comme des couteaux. La musique devient un cri qui vient de l’intérieur, une protestation contre l’injustice et la dictature.
Une ode à la liberté et à la diversité
« Noir Et Blanc » célèbre la diversité et la liberté, en clamant que peu importe le pays ou la couleur de peau, la musique est un langage universel de résistance. Les accords majeurs et mineurs de la musique reflètent les différentes émotions et luttes présentes dans la société, des rires des enfants aux grincements de dents des dictateurs.
Un hommage aux grands combattants
La chanson rend hommage à des figures emblématiques de la lutte pour la liberté, telles que Nelson Mandela et Fela Kuti. Leur voix résonne à travers les paroles de la chanson, inspirant la foule à se battre pour un monde meilleur. La musique devient alors un cri qui unit les peuples autour d’une même cause.
En conclusion, « Noir Et Blanc » de Bernard Lavilliers est bien plus qu’une simple chanson, c’est un manifeste pour la liberté, la justice et la diversité. Les paroles engagées et poignantes résonnent encore aujourd’hui, rappelant à chacun qu’il est de notre devoir de se lever et de lutter contre toutes formes d’oppression.