Si tu danses reggae
Si tu penses reggae
Tu balances reggae
Sans défense reggae
S'est spécial reggae
Infernal reggae
Ça commence à cogner
Comme un coeur régulier
I and I love the island in the sun
I and I know when and where I go
But it is so hard to feed my kids
But it is so hard to stand the ghetto
Tout l'monde danse, tu te traînes
Tout l'monde fume et tu bois
Downtown, ça enchaîne
Dans les rhumbars en bois
Quand ça cause le reggae
Ça explose reggae
C'est la soul, le reggae
Qui déboule reggae
I and I love the island in the sun
I and I know when and where I go
But it is so hard to feed my kids
But it is so hard to stand the ghetto
Derrière les barbelés
Trois rangées bien gardées
Ils attendent de crever
De sortir de braquer
Pour le flingue dans ta poche
T'es coincé à ''gun court''
Jusque-là le reggae
Viendra t'réveiller
I and I love the island in the sun
I and I know when and where I go
But it is so hard to feed my kids
But it is so hard to stand the ghetto
Elle est noire et dorée
Elle est belle à crever
Regarde-la marcher
Et danser son reggae
Fait trop chaud pour chanter
Fait trop soif pour noter
Trop beau pour t'expliquer
Ce qui s'passe dans l'reggae
I and I love the island in the sun
I and I know when and where I go
But it is so hard to feed my kids
But it is so hard to stand the ghetto
Explication des paroles de Stand The Ghetto de Bernard Lavilliers
« Stand The Ghetto » : une ode au reggae de Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers, artiste français aux influences musicales variées, nous livre ici une chanson engagée et vibrante : « Stand The Ghetto ». Les paroles nous plongent dans l’univers du reggae, un style musical emblématique prônant la paix, l’amour et la justice sociale. À travers ce titre, Lavilliers nous invite à réfléchir sur la dure réalité de la vie dans les quartiers défavorisés, mais aussi sur la force et la résilience des habitants face à l’adversité.
Une immersion totale dans l’univers du reggae
Dès les premières lignes, le texte nous immerge dans l’ambiance enivrante du reggae. Les références au rythme caractéristique, à l’atmosphère chaleureuse et envoûtante des soirées reggae, nous transportent instantanément sur une plage ensoleillée, bercée par les notes envoûtantes de cette musique universelle.
La lutte quotidienne pour la survie
Au fil des couplets, Bernard Lavilliers aborde des thèmes sensibles tels que la pauvreté, la violence et la difficulté à subvenir aux besoins de sa famille. Les paroles poignantes révèlent les luttes internes et externes des personnages pour s’en sortir, pour trouver leur place dans un monde parfois hostile. « But it is so hard to stand the ghetto » : cette phrase récurrente souligne la force de caractère nécessaire pour affronter les obstacles de la vie quotidienne.
Une ambiance sombre et oppressante
Lavilliers dépeint avec finesse l’atmosphère lourde et oppressante des quartiers défavorisés. Les références aux barbelés, à la violence latente et à l’angoisse permanente renforcent le sentiment d’urgence et de danger qui règne dans ces lieux marginalisés. La musique reggae apparaît alors comme un exutoire, une échappatoire face à la violence et à la misère environnantes.
La beauté et la force du reggae
Malgré ce tableau sombre, la chanson de Lavilliers met en lumière la beauté et la puissance du reggae. À travers la danse, la musique et la solidarité, les personnages trouvent un moyen de s’évader, de se transcender et de trouver du réconfort. Le reggae devient alors un symbole d’unité, de résistance et d’espoir dans un monde en proie aux difficultés et aux injustices.
En conclusion, « Stand The Ghetto » de Bernard Lavilliers est bien plus qu’une simple chanson reggae. C’est un hymne à la lutte, à la solidarité et à la résilience des individus face à l’adversité. À travers des paroles poignantes et une ambiance envoûtante, Lavilliers nous rappelle l’importance de rester forts et solidaires, quelles que soient les épreuves rencontrées. Une véritable ode à la force de l’esprit humain et à la puissance de la musique pour transcender les difficultés de la vie.