Découvrez les paroles de la chanson « La Commune » de Jean Ferrat, accompagnées des explications de leur signification, d’anecdotes et de contexte.
Paroles de la chanson
Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis en chantier
Ils se levèrent pour la Commune
En écoutant chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils faisaient vivre la Commune
En écoutant chanter Clément
C'étaient des ferronniers
Aux enseignes fragiles
C'étaient des menuisiers
Aux cent coups de rabots
Pour défendre Paris
Ils se firent mobiles
C'étaient des forgerons
Devenus des moblots
Il y a cent ans commun commune
Comme artisans et ouvriers
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme ouvriers et artisans
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Clément
Devenus des soldats
Aux consciences civiles
C'étaient des fédérés
Qui plantaient un drapeau
Disputant l'avenir
Aux pavés de la ville
C'étaient des forgerons
Devenus des héros
Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis au charnier
Ils voyaient mourir la Commune
Ah ! Laissez-moi chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils s'éteignaient pour la Commune
Ecoute bien chanter Clément
Explication des paroles de La Commune de Jean Ferrat
La Commune de Jean Ferrat : un hommage à un moment historique
Les paroles de la chanson « La Commune » de Jean Ferrat rendent hommage à un moment clé de l’histoire : la Commune de Paris. À travers des couplets poignants et mélancoliques, l’artiste évoque les événements tragiques et héroïques de cette période.
Un espoir mis en chantier
Au début de la chanson, Jean Ferrat décrit la Commune comme un espoir mis en chantier, une étoile au firmament. Il évoque les artisans, les ouvriers qui se sont levés pour défendre la Commune, en écoutant chanter Potier et Clément, des figures emblématiques de cette révolte.
Des ouvriers et artisans engagés
Les paroles de « La Commune » mettent en lumière le rôle crucial des ouvriers, des artisans qui se sont battus pour la Commune. Ils étaient des ferronniers, des menuisiers, des forgerons, de simples travailleurs qui sont devenus des héros de la lutte pour un idéal commun.
Des soldats aux consciences civiles
Les fédérés, décrits comme des soldats aux consciences civiles, ont planté un drapeau et ont disputé l’avenir aux pavés de la ville. Ils ont défendu Paris avec courage et détermination, transformant leur métier en un engagement pour une cause plus grande.
Un hommage poignant
Jean Ferrat offre un hommage poignant aux combattants de la Commune, à ceux qui ont sacrifié leur vie pour un idéal de liberté et de justice. Il évoque les moments sombres, où la Commune voyait mourir ses membres, mais aussi les moments lumineux, où l’espoir et la solidarité étaient omniprésents.
Une chanson engagée
« La Commune » de Jean Ferrat est une chanson engagée qui rappelle l’importance de se souvenir de ces moments historiques, de ces luttes pour un monde meilleur. Les paroles résonnent toujours aujourd’hui, comme un appel à la résistance et à la solidarité face à l’oppression et à l’injustice.
En conclusion, « La Commune » de Jean Ferrat est bien plus qu’une simple chanson : c’est un témoignage émouvant et vibrant sur un moment historique crucial. Les paroles nous rappellent l’importance de se souvenir de ceux qui se sont battus pour nos libertés, et nous invitent à perpétuer leur mémoire à travers notre engagement pour un avenir meilleur.