Découvrez les paroles de la chanson « Le pont Mirabeau » de Léo Ferré, accompagnées des explications de leur signification, d’anecdotes et de contexte.
Paroles de la chanson
Paroles de la chanson Le Pont Mirabeau par Léo Ferre
Sous le pont mirabeau coule le Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit, sonne l'heure
Les jours s'en vont, je demeure.
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit, sonne l'heure.
Les jours s'en vont, je demeure.
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va comme la vie est lente
Et comme l'espérance est violente
Vienne la nuit, sonne l'heure.
Les jours s'en vont, je demeure.
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé ni les amours reviennent
Sous le Pont Mirabeau coule la Seine.
Explication des paroles de Le pont Mirabeau de Léo Ferré
La chanson « Le pont Mirabeau » de Léo Ferré, inspirée du poème éponyme de Guillaume Apollinaire, aborde le thème de la fugacité du temps et de l’amour qui s’écoule comme l’eau sous le pont Mirabeau. Ferré y chante la tristesse de voir les moments heureux s’envoler et les amours se faner, en utilisant la métaphore du fleuve qui coule inlassablement.
Créée en 1953, cette chanson emblématique du répertoire de Ferré a été enregistrée pour la première fois en 1955. Léo Ferré livre une interprétation poignante et mélancolique de ce texte intemporel, qui résonne encore aujourd’hui avec une grande puissance émotionnelle.
Une anecdote raconte que Ferré a été profondément marqué par cette chanson, au point de refuser toute adaptation musicale de poèmes d’Apollinaire par la suite.
En conclusion, « Le pont Mirabeau » de Léo Ferré est une œuvre magnifique et intemporelle qui capture avec sensibilité la fugacité et la beauté de l’amour.