Découvrez les paroles de la chanson « Les philharmonies martiennes » de Les Innocents, accompagnées des explications de leur signification, d’anecdotes et de contexte.
Paroles de la chanson
Oublie que l'or et le fer ailleurs
T'as été à ça de moi
T'as ôté tous mes totems
Ça ne me surprend pas
Mais ça ne prend pas
Le pas sur nos vielles lunes
Sur le pas que j'espère
Faire hou hou retrouver le geste frère
Faire hou vriller les vents plier les temps contraires
Qu'on s'y retire au clair dans un nid
Nos violons et le fil des philharmonies martiennes
On a été on en est là
Dans le chic et dans le baba
Poseurs de bombes à eau
De digues au port de têtes ailleurs
Là ici, en bas, Riviera
T'as tout sidéré, on t'aime
Ça ne me dépasse pas
Ça n'efface pas nos traces sur cette lune
Et le pas qu'il me reste
Faire, faire hou hou retrouver le geste
Frère faire hou hou retrouver le geste
Et le fil, le fil des philharmonies martiennes
Tahiti d'autres fois
J'ai incinéré, j'ai froid
J'attends mieux de moi
Envieux de toi
J'emprunte la même dune
Et si le temps se laisse faire
J'espère hou hou retrouver le geste frère
Faire hou vriller les vents plier les temps contraires
Qu'on s'y retire au clair dans un nid
Nos violons et le fil des philharmonies martiennes
J'espère, faire, refaire tourner nos sphères
Je l'espère
Tous les mystères à l'ouest faire
J'espère retrouver le geste frère
Frère
Retrouver le geste
Explication des paroles
« Les philharmonies martiennes » est une chanson du groupe français Les Innocents, sortie en 1995 sur leur album « Post-partum ». Les paroles de la chanson évoquent un univers onirique et poétique, où il est question de voyages interstellaires, de rencontres extraordinaires et de paysages cosmiques.
À travers des métaphores et des images suggestives, Les Innocents nous plongent dans un monde parallèle où la musique devient le langage universel capable de transcender les frontières terrestres. Les paroles évoquent également des thèmes tels que l’évasion, la liberté et la recherche de sens dans un monde en perpétuel mouvement.
En termes de sonorités, la chanson mêle habilement des arrangements pop-rock à des influences plus atmosphériques, créant ainsi une ambiance envoûtante et immersive. La voix envoûtante de Jean-Philippe Nataf et la guitare mélodique de Jean-Christophe Urbain ajoutent une dimension émotionnelle et envoûtante à la chanson.
« Les philharmonies martiennes » est devenue l’une des chansons emblématiques de Les Innocents, saluée par la critique pour sa poésie et son originalité. Elle illustre parfaitement l’univers artistique du groupe, oscillant entre la légèreté de la pop et la profondeur des textes. Une invitation au voyage et à la contemplation, cette chanson reste un incontournable de la discographie des Innocents.