Paroles de la chanson Né Quelque Part par Maxime Le Forestier
On choisit pas ses parents,
on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus
les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher
Être né quelque part
Être né quelque part
Pour celui qui est né
c'est toujours un hasard
Nom'inqwand'yes qwag iqwahasa
Nom'inqwand'yes qwag iqwahasa
y a des oiseaux de basse cour et des oiseaux de passage
Ils savent ou sont leur nids, quand ils rentrent de voyage
ou qu'ils restent chez eux
Ils savant ou sont leur œufs
être né quelque part
Être né quelque part
c'est partir quand on veut,
Revenir quand on part
Est-ce que les gens naissent
Égaux en droits
A l’endroit
Ou il naissent
Nom'inqwand'yes qwag iqwahasa
Est-ce que les gens naissent égaux en droits
A l'endroit
Ou ils naissent
Que les gens naissent
Pareils ou pas
On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher
Je suis né quelque part
Je suis né quelque part
Laissez moi ce repère
Ou je perds la mémoire
Nom'inqwand'yes qwag iqwahasa
Est-ce que les gens naissent…
Explication des paroles de Né quelque part de Maxime Le Forestier
« Né quelque part » de Maxime Le Forestier : une réflexion sur l’identité et l’appartenance
La chanson « Né quelque part » de Maxime Le Forestier aborde des thèmes profonds tels que l’identité, l’appartenance et le hasard de la naissance. À travers des paroles poignantes et des mélodies intemporelles, l’artiste invite l’auditeur à réfléchir sur son propre parcours et sur les influences qui ont forgé son identité.
Le hasard de la naissance
L’une des idées principales de la chanson est l’idée que nous ne choisissons pas nos origines. Maxime Le Forestier souligne que nous ne choisissons ni nos parents, ni notre famille, ni même le lieu de notre naissance. Que l’on soit né à Paris, à Alger ou ailleurs, notre point de départ est le fruit du hasard. Cela nous amène à réfléchir sur l’impact que ces éléments extérieurs peuvent avoir sur notre vie et sur la personne que nous devenons.
L’appartenance et l’identité
Le refrain répété « Être né quelque part » met en lumière l’importance de l’appartenance. Être né quelque part, c’est avoir des racines, un point d’ancrage qui nous relie à une communauté, à une culture. C’est aussi avoir un endroit où revenir, un repère qui nous aide à nous situer dans le monde. Le Forestier évoque ainsi le lien entre l’endroit où l’on naît et notre mémoire collective, suggérant que notre identité est façonnée par notre environnement et nos origines.
L’égalité des droits
La chanson aborde également la question de l’égalité des droits en fonction du lieu de naissance. Le Forestier interroge : est-ce que les gens naissent égaux en droits, peu importe l’endroit où ils voient le jour ? Cette interrogation soulève des enjeux de justice sociale et d’égalité des chances, mettant en lumière les inégalités qui peuvent découler du simple fait de naître dans un certain contexte.
Une invitation à la réflexion
Avec ses paroles poétiques et engagées, « Né quelque part » est une invitation à la réflexion sur notre place dans le monde et sur les déterminismes qui influent sur notre existence. Maxime Le Forestier nous encourage à prendre conscience de notre héritage, de nos racines et de l’importance de l’ouverture aux autres et à la diversité.
En conclusion, « Né quelque part » de Maxime Le Forestier est bien plus qu’une chanson : c’est un hymne à la tolérance, à la diversité et à l’acceptation de nos différences. Elle nous rappelle que notre identité est complexe, façonnée par un ensemble de facteurs que nous ne choisissons pas toujours. Une œuvre intemporelle qui nous invite à nous interroger sur ce qui nous définit en tant qu’êtres humains, et sur ce qui nous lie les uns aux autres, malgré nos origines diverses.